Le contexte de l’expulsion

Est-ce qu’il n’y a que la belle vie de l’autre côté de la mer ?

Faut surtout pas croire ce que tu lis sur les réseaux sociaux ou écoutes auprès d’agences. Le risque, c’est ce que tu traverseras en tant que jeune enfant pauvre, tandis que tes parents vendent tous leurs biens au pays pour toi. Il est primordial de ne pas inclure l’expulsion dans les conséquences.

Mais pourquoi donc ?

À un mois de la fin de la session universitaire, ces étudiants ont été désinscrits de leurs cours, car ils n’avaient pas réglé leurs droits de scolarité. La plupart d’entre eux viennent de l’étranger, et la date limite pour régulariser leur situation avait été fixée au 7 novembre. Cette décision a été motivée par une gestion financière rigoureuse de l’institution, qui faisait face à un déficit de plus de 6 millions de dollars.

Les étudiants concernés ont exprimé un sentiment de détresse et d’angoisse face à cette situation. L’université a resserré ses règles sans prévenir suffisamment les étudiants, ce qui a laissé bon nombre d’entre eux dans une situation précaire.

Les conséquences de l’expulsion

Les conséquences de cette expulsion sont majeures pour les étudiants internationaux qui détiennent un permis d’étude. En effet, une fois désinscrits, ils perdent automatiquement leur droit de rester au Canada. Beaucoup d’entre eux devront retourner dans leur pays d’origine ou demander un nouveau statut d’immigration.

Cela met en lumière un problème plus large : de nombreux étudiants internationaux prennent des décisions d’immigration basées sur des informations incomplètes ou erronées, pensant que l’immigration au Canada est un processus simple.

Il est crucial de tirer des leçons de cette situation. Premièrement, l’immigration au Canada ne doit pas être prise à la légère. Beaucoup de personnes ont été mal informées sur les réalités financières et administratives qu’implique le fait d’étudier à l’étranger.

Une Mauvaise Information

Il existe une perception erronée selon laquelle il est possible d’immigrer au Canada avec très peu d’argent. Cela a conduit des étudiants à choisir des programmes coûteux sans avoir les ressources nécessaires pour les financer. Une étudiante a même exprimé son inquiétude quant à sa situation financière, soulignant qu’elle a dû se priver de nourriture pour essayer de payer ses frais de scolarité.

Les changements de règles

Les règles d’immigration ont également changé. Par le passé, il était possible pour les étudiants de changer de programme ou d’établissement une fois au Canada. Cependant, ces options sont devenues beaucoup plus limitées, ce qui complique davantage la situation pour ceux qui se retrouvent dans des difficultés financières.

La Responsabilité du gouvernement

Le Gouvernement du Canada a une part de responsabilité dans cette crise. Pendant des années, les politiques d’immigration ont encouragé un afflux d’étudiants internationaux sans fournir un cadre adéquat pour les soutenir. Beaucoup d’étudiants ont été amenés à croire qu’ils pouvaient facilement changer d’établissement ou de programme d’études, ce qui n’est pas le cas.

Il faut l’admettre, ces discours de transfert de technologie ou d’environnement favorable à l’éducation que tiennent tous ces États occidentaux sur le site de leurs différentes universités ne sont que des leurres pour attirer des capitaux vers leurs États.

Il convient de penser que les personnes fortunées n’ont qu’un seul but, à savoir développer des solutions matérielles pour drainer l’argent des personnes défavorisées vers leur compte bancaire.

Le rôle des influenceurs et des agences d’immigration

Les influenceurs et certaines agences d’immigration ont également un rôle à jouer dans cette situation. En promettant une vie facile au Canada, ils ont contribué à créer des attentes irréalistes. Cela a conduit à des déceptions et à des situations tragiques pour de nombreux étudiants.

L’autre bande de clochards qui aiment affluer sur les évènements, ce sont ces pseudos influenceux qui à longueur de journée font la promotion d’une immigration facile afin d’attirer de la notoriété.

La plupart sont parrainés par des agences donc n’ont aucune motivation.

Les solutions et l’Avenir

Il est essentiel de discuter des solutions possibles. Les étudiants doivent être mieux informés sur les réalités de la vie au Canada avant de prendre des décisions d’immigration. Des ressources doivent être mises à leur disposition pour les aider à comprendre les implications de leurs choix.

Nos dirigeants doivent conclure des accords bilatéraux et des partenariats profitables pour leur pays en commençant par la subvention de certains parcours académiques à l’étranger.

Ces étudiants sont de futurs investisseurs au pays ; si on prend en compte les statistiques des contributions de la diapora dans leur pays respectif, on ne peut que les soutenir.

Regard vers 2025

Bien que la situation actuelle soit difficile, il y a de l’espoir pour l’avenir. En 2025, les choses pourraient s’améliorer si des mesures adéquates sont mises en place pour soutenir les étudiants internationaux et assurer une immigration responsable.

En conclusion, la situation des 106 étudiants expulsés de l’Université de Rimouski est un appel à la réflexion sur les défis que rencontrent de nombreux étudiants internationaux au Canada. Il est crucial de reconnaître les responsabilités partagées entre les gouvernements, les institutions éducatives et les agences d’immigration. Seule une approche holistique pourra garantir que les futures générations d’étudiants puissent poursuivre leurs rêves d’étude au Canada sans craindre pour leur statut.

N’oubliez pas que la vie au Canada peut être un défi, mais il existe des solutions et des ressources pour ceux qui en ont besoin. Prenez soin de vous et n’hésitez pas à chercher de l’aide si vous êtes dans une situation difficile.